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Faire vivre le réseau des Baptisé-e-s

L’association « Les Baptisé-e-s du Grand Paris » (Loi 1901), appartenant au réseau de la Conférence des baptisé-e-s (CCBF), a été créée en janvier 2019 pour offrir un ancrage territorial aux membres du réseau habitant Paris et les départements limitrophes. Ses initiatives ne font pas nombre avec celles que peuvent prendre d’autres groupes du même réseau situés dans le même périmètre. Toutes les initiatives sont bonnes. Bien entendu, des synergies et des mutualisations peuvent se mettre en place entre tous.

Le Grand Paris renvoie à trois notions :

  • Le Grand Paris Express, cette ceinture de métro automatique en cours de construction,

  • La métropole du Grand Paris,

  • La réalité humaine de la grande zone urbaine au cœur de la Région Ile-de-France.


C’est cette dernière réalité, cette zone urbaine dense, qui nous intéresse. Pas très étendue, hyper dense, regroupant autour de 7 millions d’habitants et produisant quasi un tiers de la richesse nationale. Elle est marquée par de fortes inégalités entre l’Est et l’Ouest, les zones de forte résidence et les zones de travail. Un Ouest plus riche aussi. Elle se caractérise aussi par l’histoire des banlieues, par l’existence de la petite et de la grande couronne. Elle a incarné des oppositions politiques tenaces, entre la couronne rouge, et la ville centre, Paris. Celle-ci s’est longtemps désintéressée de sa banlieue, l’utilisant comme source d’énergie (barrage, centrales électriques) et lieu de déchets. Avec Bertrand Delanoë, le regard a changé, la volonté de créer une vraie métropole a pris forme. L’actuelle Métropole se cherche encore. Ce Grand Paris, c’est aussi une présence migratoire très importante, une réalité de l’islam, le symbole du 9-3.

Dans ce territoire, les Baptisé-e-s ont à porter la parole du Christ. Cette approche territoriale consiste à vouloir habiter le Grand Paris « avec les yeux de la foi ». Connaître les éléments clés de son histoire, de sa géographie, les caractéristiques humaines de ses habitants, leurs attentes matérielles et spirituelles, les diverses propositions religieuses offertes, les ressources artistiques de ses églises.

Renforcer les contacts avec les groupes existants du réseau de la CCBF, porter une analyse commune, s’informer mutuellement de nos activités, se transmettre des bonnes pratiques, voire élaborer ensemble des stratégies et des actions, tel pourrait être notre second axe de travail. Cela permettrait de vivifier notre réseau.

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